Le Canal de Panama

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Le canal de Panama relie le Golfe de Panama, dans l’océan Pacifique, à la mer des Caraïbes et à l’Atlantique. La forme de l’isthme de Panama, qui serpente, fait que le canal s’étire en fait du sud-est (à partir du Pacifique) au nord-ouest (en direction de l’Atlantique). Pour éviter toute confusion, les autorités du canal classent les transits en deux catégories : direction nord (du Pacifique vers l’Atlantique) et direction sud (de l’Atlantique vers le Pacifique).

Le canal peut accueillir des bateaux de différentes tailles, allant des yachts privés jusqu'à de gros navires de commerce. Les bateaux ayant la plus grande taille admissible dans le canal sont désignés sous l’appellation « Panamax » ; un nombre croissant de navires dépasse cette taille, ils sont appelés « post-Panamax ». En moyenne une traversée du canal par uncargo prend environ neuf heures. En 2005, 14 011 navires ont emprunté le canal représentant un tonnage total de278,8 millions de tonnes et une moyenne de 40 navires par jour.

Quand le cuirassé USS Missouri a emprunté le canal en 1945, il restait une marge de 15,25 cm (6 pouces) sur la largeur, au point le plus étroit.

Le canal consiste en deux lacs artificiels, plusieurs canaux améliorés et artificiels, et trois ensembles d’écluses. Un lac artificiel supplémentaire, le lac Alajuela, agit comme réservoir pour le canal. Un navire se rendant du Pacifique à l’Atlantique effectue le parcours suivant :

• à partir des bouées qui en marquent l’entrée dans le golfe de Panama jusqu'aux écluses de Miraflores, les navires parcourent 13,2 km dans le canal, passant sous le pont des Amériques ;
• le système d’écluses de Miraflores fait 1,7 km de long (en incluant les murs d’approche), avec une dénivelée de 16,5 m à mi-marée ;
• le lac artificiel de Miraflores fait 1,7 km et se trouve 16,5 m au-dessus du niveau de la mer ;
• l’écluse de Pedro Miguel de 1,4 km de long est la dernière partie de la montée avec une dénivelée de 9,5 mètres ;
• la coupe Gaillard fait 12,6 km de long à une altitude de 26 mètres, et passe sous le pont Centenaire ;
• la rivière Chagres (Río Chagres), cours d’eau naturel amélioré par un barrage sur le lac Gatún, parcourt 8,5 km vers l’ouest pour se jeter dans le lac Gatún ;
• le lac Gatún, un lac artificiel formé par le barrage Gatún, transporte les navires sur 24,2 km ;
• les écluses de Gatún comportent trois étapes pour une longueur totale de 1,9 km et ramènent les navires au niveau de la mer ;
• un canal de 3,2 km forme l’approche vers les écluses du côté Atlantique ;
• la baie Limón (Bahía Limón), un immense port naturel, procure un mouillage pour les navires en attente de transit et fait 8,7 kmjusqu'à la digue extérieure.

Le transit total par l’entrée du canal côté Pacifique jusqu'à la digue du côté Atlantique est de 76,9 km. Le marnage maximum du Pacifique est de 6,55 m (+3,35 m à marée haute et -3,20 m à marée basse) ; la dénivelée à Miraflores varie donc de 13,1 m à la pleine mer à 19,7 m à la basse mer. Du côté Atlantique, le marnage n’excède pas 60 cm. Le niveau moyen de la mer du côté Pacifique est en moyenne 20 cm plus haut que du côté Atlantique.

La baie Limón du côté Atlantique est un mouillage protégé par une digue ; cependant, sa capacité n’est plus adaptée au nombre et à la taille des navires utilisant le canal, et de nombreux navires attendent au mouillage en dehors de la baie. Le mouillage côté Pacifique est ouvert mais protégé par la topographie du golfe.

Esmeralda.

Dimanche 11 mai à 10h12 du matin, heure de Panama, le "Esmeralda (Chili) et le Cuauhtémoc" (Mexique) sortent de l'écluse de Miraflores (côté Pacifique) et se dirigent vers le côté Atlantique à travers du canal de Panama

11h59'32", le "Esmeralda" passe sous le "Puente Centenario" sur le Canal de Panama.

12H04'12", le "Cuauhtémoc" pass sous le "Puente Centenario", sur le Canal de Panama.

Le Pont Centenaire (espagnol : Puente Centenario) est un pont au-dessus du canal de Panama, au Panama, reliant l'Amérique du Nord et du Sud. Il a été construit pour soulager le pont des Amériques encombré et le remplacer sur le chemin de la route panaméricaine. Avec le pont des Amériques, il s'agit des deux seuls croisements permanents au-dessus du canal.

Le pont est situé à 15 kilomètres au nord du pont des Amériques et croise la coupe Gaillard près des écluses Pedro Miguel. Il inclut de nouvelles portions d'autoroutes reliant Araijan à l'ouest et Cerro Patacon à l'est.

Le pont des Amériques qui avait ouvert en 1962 était le seul croisement permanent au-dessus du canal ; son trafic était de 9 500 véhicules par jour à l'origine, mais avait atteint 35 000 véhicules en 2004.

Puisque le pont représentait un point d'étranglement majeur sur la route panaméricaine, le ministre des transports publics du Panama lança un appel d'offres en octobre 2000. Le contrat fut remporté en mars 2002, avec un programme ambitieux de 29 mois pour la construction pour célébrer les 90 ans du transit du premier navire, le 15 août 1914. Le pont fut nommé pour le centenaire de l'État de Panama, le 3 novembre 2003.

Le pont fut inauguré à la date voulue, le 15 août 2004, mais ne fut ouvert au trafic que le 2 septembre 2005 une fois les routes terminées

Le pont est un pont à haubans d'une longueur totale de 1 052 m ; le plus long tronçon fait 420 m de long. Il offre un tirant d'airde 80 m permettant aux plus gros navires de passer en dessous. Il est soutenu par deux tours de 184 m de haut. Le tablier porte six voies de trafic. Il a été conçu pour supporter les séismes survenant fréquemment dans la zone du canal.

Passage de l' "Esmeralda et du Cuauhtémoc" dans l'écluse "Gátun", Panama côté Atlantique à 16h9'14" (heure du Panama)

El cruce del Canal de Panamá

15-5-2014 | El buque escuela fragata ARA “Libertad” realizó el cruce del Canal de Panamá el lunes pasado. 

En navegación - Desde el comienzo de la jornada la tripulación se mostró conexpectativa para transitar los 80 km de la obra que une los océanos Pacífico y Atlántico. El canal es transitado los 365 días del año las 24 horas al día por buques y embarcaciones de diferentes portes, garantizando el intercambio comercial y el traslado de personas acortando distancias entre los países del hemisferio norte tanto del Este como del Oeste. 

La obra de ingeniería moderna, inspirada en el canal de Suez, celebra éste año sus primeros cien años desde que entró en servicio. Antes del Canal de Panamá la única vía marítima para cruzar de un océano a otro era el mítico Cabo de Hornos al sur de América del Sur, temido y respetado por marinos de todas las generaciones por la dureza de los vientos y la inclemencia del clima que impera en la zona, cobrándose la vida de miles de personas junto con sus naves y mercancías.

Los costos de peaje son en función del porte y la carga, no está permitido el tránsito de desechos nucleares y químicos y, en general, el cruce se prolonga entre 8 y 11 horas. Entre ambos océanos existe una variación sobre el nivel del mar que, tomando como referencia a la República de Panamá, es de 13,7 mts. en el Pacífico y de 12,8 mts. en el Atlántico.

Al momento de iniciar el cruce embarcó la Embajadora de Argentina en la República de Panamá, Ana Cristina Berta de Alberto, acompañada del Cónsul, secretario Marcelo Martínez Soler, quienes permanecieron a bordo hasta finalizar el cruce.

También se recibió a bordo a un grupo de operarios del canal para las maniobras durante el tránsito, para lo cual tripulantes del Departamento de Cubierta a cargo del contramaestre, suboficial primero Jorge Castro, prestaron colaboración. Pasadas las nueve de la mañana empezó el cruce en dirección Pacífico-Atlántico. 

Con la verificación del personal panameño se colocaron las estachas --un cableado especial- en los guinches; luego se encapillaron los cables utilizando gasa para evitarque se desprendan las vitas mientras se prolongaba el tránsito por el canal. Durante el recorrido, la fragata cruzó por debajo de dos puentes, el de “Las Américas” y “El Paraíso”, y tres esclusas con compuertas que mantienen la estanqueidad. En cada una un sistema de presión de agua por gravedad las inunda o vacía permitiendo que la unidad se eleve o descienda para poder desplazarse por el canal y logre alcanzar el nivel de agua del océano al que se dirige. 

Para el mediodía la fragata ARA “Libertad” pudo atravesar la primera esclusa llamada "Miraflores", para luego continuar por la “Pedro Miguel” y salir al extenso lago Gatun, donde al final de su recorrido se encuentra la última exclusa del mismo nombre.

“El canal está bajo el control del Estado. La administración del gobierno esta vigente desde el año 2000 que fue cuando entró en rigor el Tratado que firmaron Carter y Torrijos en 1971, los entonces presidentes de EEUU y Ecuador respectivamente, por el cual se adelantaba la entrega de concesión del canal”, explicó el guardiamarina panameño Blas Antonio Hinestroza, becado en la Escuela 

Naval

 Militar de Argentina y que se encuentra realizando el viaje de instrucción. 

Actualmente el canal es también una opción turística. el guardiamarina Hinestroza comentó que “en la primera esclusa hay un museo en el cual se aprecia el relato delorigen y momentos de la obra; también hay un mirador y un restaurante que permiten disfrutar una vista privilegiada el canal y ver las embarcaciones que pasan”. 

Sobre las 20, cuando la oscuridad ganaba el escenario, la fragata culminó su cruce cumpliendo otro de los hitos marineros del itinerario, para volver a las aguas del Atlántico y poner proa a la ciudad de Cartagena de Indias, en la República de Colombia.